Je vais écrire ce billet rapidement sans m’épancher de commentaires tant l’objet du sujet est éloquent per se.
Ce soir, naviguant sur les réseaux sociaux, je tombe sur un message posté dans l’un des groupes des étudiants de l’université Paris Descartes. Celui-ci fais de la communication pour un colloque qui aura lieu le 15 novembre 2014 organisé par une association qui m’était jusque là inconnue. Un certain Réseau pour la psychanalyse à l’hôpital (RPH). Je m’enquis donc d’un sourire teinté de tristesse à l’idée de la dangerosité du seul titre, puis lis la brochure ci-dessous.
Je survole donc rapidement la description et voit l’habituelle citation, accréditant de la justesse de l’entreprise, de Freud, datée de 1911. Il y à donc 103 ans. Je rigole doucement. Ensuite, par curiosité, je décide de me rendre sur le site de l’association. Sur la page d’accueil.
Première phrase : « Au commencement est la psychanalyse, Sigmund Freud, le retour à celui-ci, Jacques Lacan et quelques autres. » Hum, ça commence bien. Un peu plus bas: « Pour se former à la psychanalyse, il est tout d’abord essentiel de commencer une psychothérapie avec psychanalyste ou une psychanalyse ». Après tout, pourquoi s’embêter à apprendre des choses et à acquérir un savoir ? Enfin, le graphique en bas de page sur la formation du psychanalyste finit de m’achever. Je me permet de le remettre une seconde fois au cas où vous n’auriez pas lu attentivement celui du haut.
Amusé au début, je finis dans l’incompréhension et le désarroi. Vraiment… Est-ce une vaste blague ? « Fantasmatisation de l’organisme; Position transférentielle; Cônification du transfert désir du psychanalyste; danse avec le réel; traversée du fantasme… » Les mots me manquent pour décrire la richesse du délire auquel s’adonnent aujourd’hui les psychanalystes.
Alors, je ne dirais rien de plus, chacun étant libre de se faire une opinion.
En bonus je vous propose le traitement de maladies dermatologiques ou gastriques par la psychanalyse effectuée par l’un des membres de cette association. Je cite : « Ce traitement de fond où la parole permet de matérialiser ses maux et de ne plus les transformer en troubles fonctionnels digestifs, c’est la psychothérapie et la psychanalyse. C’est aujourd’hui le seul traitement, à proprement dit, prouvé et efficace. Aucun antidote médical ne permet de guérison. » Des propos d’une gravité rare… http://www.psychanalyseparisfaugeras.fr/publications-0.html